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Renforcer la Participation Citoyenne

L’élaboration des politiques publiques joue un rôle crucial dans la gouvernance démocratique, déterminant les orientations et les décisions qui façonnent la vie de la société. Pour garantir que ces politiques reflètent véritablement les besoins et les aspirations des citoyens, il est impératif de renforcer leur participation tout au long du processus décisionnel. Dans cet essai, nous examinerons diverses stratégies pour mieux associer les citoyens à l’élaboration des politiques publiques, favorisant ainsi une démocratie plus inclusive et participative.

Premièrement, la consultation publique constitue un moyen essentiel d’engager les citoyens dans le processus d’élaboration des politiques. Les gouvernements et les organismes publics peuvent organiser des consultations ouvertes, des réunions publiques et des sondages en ligne pour recueillir les opinions et les commentaires des citoyens sur les questions politiques importantes. En offrant des opportunités de participation directe, les gouvernements peuvent garantir que les politiques publiques reflètent les besoins et les préoccupations réelles des citoyens.

Deuxièmement, la co-création de politiques implique une collaboration étroite entre les citoyens, les experts et les décideurs politiques dans le processus d’élaboration des politiques. Cette approche favorise un dialogue ouvert et inclusif, où les connaissances et les perspectives variées peuvent être intégrées dans la formulation des politiques. Des forums de délibération, des ateliers collaboratifs et des plateformes en ligne peuvent être utilisés pour faciliter cette collaboration, permettant aux citoyens de contribuer activement à l’élaboration des politiques qui les affectent directement.

Troisièmement, la participation des parties prenantes est essentielle pour garantir une représentation diversifiée des intérêts et des perspectives dans le processus d’élaboration des politiques. Les gouvernements peuvent impliquer un large éventail de parties prenantes, y compris les groupes communautaires, les organisations non gouvernementales, les entreprises et les syndicats, dans les discussions sur les politiques publiques. En encourageant la participation de différentes parties prenantes, les gouvernements peuvent prendre en compte une gamme plus large de perspectives et de priorités dans leurs décisions politiques.

Quatrièmement, la transparence et la reddition de comptes sont des éléments clés pour garantir l’intégrité du processus d’élaboration des politiques. Les gouvernements doivent fournir des informations claires et accessibles sur les décisions politiques, ainsi que des mécanismes pour que les citoyens puissent suivre et évaluer les résultats des politiques publiques. En garantissant la transparence et la reddition de comptes, les gouvernements peuvent renforcer la confiance des citoyens dans le processus décisionnel et encourager une participation continue.

En conclusion, renforcer la participation citoyenne dans l’élaboration des politiques publiques est essentiel pour promouvoir une démocratie véritablement inclusive et participative. En impliquant les citoyens tout au long du processus décisionnel, en favorisant la collaboration entre les parties prenantes et en garantissant la transparence et la reddition de comptes, les gouvernements peuvent élaborer des politiques plus efficaces et légitimes qui répondent aux besoins et aux aspirations de la société dans son ensemble. En unissant nos efforts pour promouvoir une participation citoyenne éclairée et engagée, nous pouvons œuvrer ensemble pour construire des sociétés plus justes, inclusives et démocratiques.

Les avions de chasse : symboles de puissance durant la Guerre Froide

La guerre froide, qui s’est déroulée de 1947 à 1991, a été une période de tensions géopolitiques entre les États-Unis et leurs alliés, d’une part, et l’Union soviétique et ses États satellites, d’autre part. L’un des éléments les plus importants de cette période a été la course à la technologie militaire, en particulier le développement et l’utilisation des avions de combat . Les avions de combat ont joué un rôle crucial dans la guerre froide, non seulement en tant qu’armes de guerre, mais surtout en tant qu’outils de dissuasion.

Dans le cadre de la guerre froide, la dissuasion consiste à empêcher un adversaire d’entreprendre une action indésirable, généralement en le menaçant de représailles ou en montrant qu’il est capable de contrecarrer de telles actions. Les avions de chasse ont joué un rôle central dans cette stratégie, devenant un symbole évident et fort de la puissance militaire et du progrès technique.

La bataille froide a donné lieu à des progrès rapides dans les technologies de l’aviation. L’Amérique et l’Union soviétique ont investi massivement dans le développement d’avions de combat plus rapides, plus maniables et mieux armés. Cette course à la supériorité aérienne a conduit à la création d’avions emblématiques tels que les F-4 Phantom II et F-15 Eagle américains, et les MiG-21 et MiG-29 soviétiques. Ces avions à réaction ont non seulement été capables d’attaquer des avions adverses, mais ils ont également démontré qu’ils pouvaient transporter des charges nucléaires et conventionnelles, ce qui accroît leur valeur dissuasive.

L’un des éléments clés de la dissuasion pendant la bataille froide était la menace de représailles nucléaires. Les avions de chasse, équipés d’armes nucléaires, constituaient un outil de réaction rapide capable de produire un effet nucléaire. Cette capacité était essentielle pour maintenir la quantité totale d’énergie, vol baptême en avion de chasse L-39 Grenoble car le danger d’un avion de chasse préparé à l’emploi d’une arme nucléaire pouvait empêcher d’éventuelles attaques nucléaires ou standard. La doctrine de la destruction mutuelle certaine (Angry) reposait sur cette capacité, garantissant qu’aucune des parties ne prendrait le risque de déclencher un conflit susceptible d’entraîner sa propre destruction.

Les avions de chasse ont également été utilisés dans le cadre de divers exercices militaires et de démonstrations de force, qui ont joué un rôle important dans la guerre émotionnelle. Ces démonstrations avaient pour but de rassurer les alliés sur les prouesses de l’armée tout en intimidant les adversaires potentiels. La présence d’avions de chasse avancés dans des zones stratégiques du monde entier, notamment dans les pays européens, au Moyen-Orient et dans certaines parties de l’Asie, constituait un signal clair de l’état de préparation et de la portée des deux superpuissances. Ces déploiements étaient généralement utilisés comme un outil diplomatique pour influer sur les questions internationales, en soutenant les alliés ou en dissuadant les agressions dans des régions clés.

Les avions de chasse n’étaient pas seulement des outils de force, ils jouaient également un rôle important dans la collecte de renseignements. Les versions de reconnaissance de ces avions, notamment les U-2 et SR-71 Blackbird américains, ont permis de recueillir des informations essentielles sur les capacités et les mouvements de l’ennemi. Ces renseignements étaient essentiels pour formuler les stratégies de l’armée et prendre des décisions éclairées sur le déploiement et l’utilisation des forces de dissuasion.

Malgré leur utilité en tant qu’outils de dissuasion, les avions de combat présentaient également certaines limites et certains défis. Le coût du développement, de l’entretien et de l’exploitation de ces avions de pointe était immense et contribuait aux énormes budgets militaires de chacune des superpuissances. En outre, la dépendance à l’égard des avions de chasse et d’autres technologies militaires modernes sophistiquées a intensifié la concurrence des armes, entraînant un cycle perpétuel de surenchère qui a mis à rude épreuve les ressources et exacerbé les tensions.

En outre, la mise en œuvre d’avions de chasse à proximité des frontières rivales a parfois donné lieu à des incidents et à des confrontations, notamment l’incident de l’U-2 en 1960, lorsqu’un avion espion américain a été abattu au-dessus de l’espace aérien soviétique. Ces incidents risquaient de dégénérer en affrontements plus importants, soulignant les risques inhérents à une stratégie de dissuasion fortement tributaire de la technologie militaire.

Les avions de chasse constituaient un élément essentiel de la stratégie de dissuasion de la guerre froide. Leur style technologique, leur capacité nucléaire et leur rôle dans la guerre mentale et la collecte de renseignements en ont fait des instruments clés dans le maintien de l’équilibre délicat des forces pendant cette période de tension. Toutefois, leur utilisation a également mis en lumière les complexités et les risques liés à la dépendance vis-à-vis des technologies militaires en politique internationale. L’héritage des avions de chasse pendant la guerre froide témoigne de l’ingéniosité et du danger des efforts humains visant à assurer la sécurité par la puissance des services militaires.

Vivre en 1969

L’année 1969 reste gravée dans l’histoire collective comme une période de bouleversements sociaux, de révolutions culturelles et de progrès technologiques marquants. Pour ceux qui ont vécu cette époque, elle évoque souvent un mélange d’optimisme, d’excitation et de défis, reflétant les profonds changements qui ont façonné la société de l’époque. Dans ce texte, nous allons explorer ce que c’était que de vivre en 1969, en mettant en lumière les principaux événements, tendances et expériences qui ont caractérisé cette période unique.

Tout d’abord, 1969 a été une année marquante sur le plan politique et social. Aux États-Unis, le mouvement des droits civiques était à son apogée, avec des manifestations massives pour l’égalité raciale et la fin de la ségrégation. L’année précédente avait vu l’assassinat de Martin Luther King Jr., et la lutte pour les droits civiques continuait de mobiliser des millions de personnes à travers le pays. De plus, la guerre du Vietnam était au cœur des préoccupations, avec un nombre croissant de manifestations contre l’engagement militaire américain et une agitation croissante pour mettre fin au conflit.

Sur le plan culturel, 1969 a été une année de révolution et de changement. La musique a joué un rôle central dans la contre-culture de l’époque, avec des festivals emblématiques tels que Woodstock qui ont symbolisé l’esprit de liberté, d’expression et d’expérimentation de la jeunesse. Les Beatles ont également marqué l’année avec la sortie de leur album légendaire « Abbey Road », tandis que d’autres artistes comme Jimi Hendrix et Janis Joplin dominaient les charts et repoussaient les limites de la musique populaire.

En termes de mode et de style de vie, les années 1960 ont été une période de grande diversité et d’innovation. La mode hippie était à son apogée, avec ses vêtements colorés, ses imprimés psychédéliques et ses symboles de paix et d’amour. Les valeurs de communauté, d’autonomie et de non-conformité ont inspiré un mode de vie alternatif, caractérisé par le retour à la terre, le végétarisme et le rejet des normes sociales traditionnelles.

Du point de vue technologique, 1969 a été une année révolutionnaire. C’était l’année où l’homme a marché sur la lune pour la première fois, avec la mission Apollo 11 qui a captivé l’attention du monde entier et marqué un jalon dans l’histoire de l’exploration spatiale. Cette prouesse technologique a symbolisé le pouvoir de l’ingéniosité humaine et a inspiré des générations entières à rêver en grand et à repousser les frontières de ce qui est possible.

Enfin, 1969 a également été une année de contestation et de lutte pour le changement social. Les mouvements de libération des femmes, des minorités raciales et sexuelles ont gagné en visibilité et en force, remettant en question les normes sociales établies et revendiquant l’égalité et la justice pour tous. Des événements tels que la révolte de Stonewall à New York ont marqué le début du mouvement LGBTQ+ moderne, tandis que la lutte pour les droits des femmes continuait de prendre de l’ampleur avec des manifestations et des revendications pour l’égalité des sexes.

En conclusion, vivre en 1969 était une expérience profondément marquante, caractérisée par des bouleversements sociaux, culturels et politiques sans précédent. Entre les luttes pour les droits civiques, la révolution culturelle, les avancées technologiques et les mouvements de contestation, cette année a été le théâtre de changements profonds et de transformations durables qui ont façonné le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Que ce soit pour ceux qui ont participé activement à ces mouvements ou simplement pour ceux qui ont été témoins de ces événements historiques, 1969 restera à jamais gravé dans les mémoires comme une période de tumulte et de changement radicaux.

Les indiens Cherokee

Les Cherokees sont l’un des peuples autochtones les plus connus d’Amérique du Nord, ayant une histoire riche et une culture distincte qui continue d’influencer non seulement leurs descendants mais aussi la société américaine dans son ensemble. Leur histoire, comme celle de nombreux peuples autochtones, est marquée par la résilience et la persévérance face à des défis dévastateurs.

Historiquement, les Cherokees occupaient un vaste territoire dans ce qui est maintenant le sud-est des États-Unis, notamment dans les régions de la Géorgie, de la Caroline du Nord, de la Caroline du Sud, et du Tennessee. Ils étaient l’une des tribus les plus influentes et organisées, connues pour leur agriculture, leur artisanat, et leurs systèmes politiques complexes.

Au début du XIXe siècle, les Cherokees ont entrepris un effort remarquable pour s’adapter aux pressions de la colonisation en adoptant de nombreux aspects de la culture européenne. Ils ont développé un système d’écriture pour leur langue, créé par Sequoyah, qui a révolutionné leur communication et leur préservation culturelle. Ils ont également établi une presse écrite, rédigé une constitution et développé des systèmes agricoles et éducatifs basés sur le modèle américain.

Cependant, malgré leurs efforts d’assimilation et de coopération, les Cherokees, comme de nombreux autres peuples autochtones, ont été progressivement dépossédés de leurs terres, victimes de lois et de traités injustes. Le plus tristement célèbre d’entre eux est le « Indian Removal Act » de 1830, qui a forcé la relocalisation de nombreux peuples autochtones, y compris les Cherokees, de leurs terres ancestrales vers ce qui est maintenant l’Oklahoma, un événement douloureux connu sous le nom de « Piste des Larmes ». Des milliers de Cherokees sont morts en raison de la maladie, de la faim et de l’épuisement lors de ce déplacement forcé.

Aujourd’hui, les Cherokees sont divisés en trois groupes principaux : la Nation Cherokee en Oklahoma, la Bande Orientale des Cherokees en Caroline du Nord, et les Cherokees Unis. Chaque groupe a sa propre administration et gère ses affaires internes, tout en travaillant à préserver et à promouvoir la culture, la langue et l’histoire Cherokee.

La langue Cherokee, bien que menacée, est toujours enseignée et promue au sein de la communauté. Les efforts de revitalisation linguistique incluent des programmes éducatifs, des applications mobiles et des cours pour tous les âges. La culture Cherokee est également célébrée à travers des festivals, de l’art, de l’artisanat traditionnel, et des rituels.

L’artisanat Cherokee est particulièrement reconnu, notamment la vannerie, la poterie, et la fabrication de perles. Les motifs et les techniques utilisés sont souvent chargés de signification et de tradition. De plus, la danse et la musique continuent de jouer un rôle important dans la vie communautaire et les cérémonies.

Sur le plan politique, la Nation Cherokee a été proactive dans la défense des droits des peuples autochtones et a souvent été à l’avant-garde des questions juridiques et des négociations avec le gouvernement des États-Unis. Ils continuent à lutter pour la reconnaissance, la souveraineté, et la protection de leurs droits, de leurs terres, et de leurs ressources.

Cependant, les communautés Cherokee, comme de nombreux autres groupes autochtones, font face à des défis contemporains importants. Cela inclut des questions de santé, d’éducation, et de bien-être économique. Les taux élevés de diabète, de maladies cardiaques, et d’autres conditions de santé sont préoccupants, tout comme les problèmes de maintien de l’accès à des terres culturellement significatives.

En conclusion, l’histoire des Cherokees est celle d’une adaptation, d’une résilience et d’une survie remarquables face à des siècles de dépossession, de déplacement et de discrimination. Ils continuent de préserver et de promouvoir une identité culturelle riche, tout en naviguant dans les complexités du monde moderne. En reconnaissant l’histoire et les contributions des Cherokees, ainsi que les défis qu’ils continuent de relever, nous pouvons tous contribuer à un avenir plus inclusif et respectueux de la diversité culturelle et historique. Les Cherokees, à travers leur histoire et leur persévérance, continuent de jouer un rôle important dans la mosaïque culturelle des États-Unis et offrent des leçons précieuses en matière de résilience, de justice et de respect de la souveraineté et de la culture.

L’Importance d’Être Proche de la Nature

Depuis les temps immémoriaux, l’homme entretient une relation intime avec la nature. Nos ancêtres dépendaient directement de leur environnement naturel pour leur subsistance, et la nature jouait un rôle central dans leur vie spirituelle et culturelle. Cependant, à mesure que la société humaine a évolué, notre lien avec la nature s’est affaibli, entraînant des conséquences dévastatrices pour notre bien-être individuel et collectif.

Pour comprendre pourquoi il est essentiel d’être proche de la nature, nous devons nous pencher sur notre propre essence en tant qu’êtres humains. Au plus profond de notre être, nous sommes enracinés dans la nature. L’homme, en dépit de toutes ses réalisations technologiques, reste un être biologique, un produit de la Terre. Se reconnecter avec la nature nous permet de réconcilier notre essence avec notre mode de vie moderne, souvent déconnecté de notre origine naturelle.

De nombreuses études scientifiques ont démontré les avantages tangibles pour la santé mentale et physique de passer du temps en pleine nature. L’exposition à la nature réduit le stress, améliore la concentration, renforce le système immunitaire, et favorise la créativité. L’air pur, le contact avec la terre et la beauté naturelle ont un effet apaisant sur notre esprit, contribuant ainsi à notre épanouissement personnel.

En outre, la nature nous offre des opportunités de réflexion et de méditation. Les paysages naturels vastes et majestueux nous rappellent notre place dans l’univers, nous poussant à réfléchir à notre existence et à nos actions. Le silence paisible de la forêt ou le bruit des vagues sur la plage peuvent nous aider à retrouver un équilibre intérieur, à trouver des réponses à nos questions existentielles et à cultiver la gratitude pour la beauté du monde qui nous entoure.

La nature nous invite également à l’humilité. Devant la grandeur des montagnes, la diversité des écosystèmes ou la complexité des cycles naturels, nous sommes confrontés à notre propre insignifiance. Cette humilité peut être une source d’inspiration pour une vie plus humble, responsable et respectueuse de la planète.

Être proche de la nature ne consiste pas seulement en des avantages personnels, mais implique également une responsabilité envers la nature et la société dans son ensemble. Notre déconnexion progressive de la nature a conduit à des problèmes environnementaux graves, tels que le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.

Nous sommes les gardiens de la planète, responsables de la préservation de sa beauté et de son équilibre. Se rapprocher de la nature nous rappelle cette responsabilité fondamentale. Nous comprenons que nos actions individuelles et collectives ont un impact sur l’environnement, et nous sommes encouragés à prendre des mesures pour protéger la Terre.

La nature offre également une leçon précieuse sur l’interdépendance. Les écosystèmes sont des réseaux complexes où chaque élément a un rôle crucial à jouer. Cette réalité naturelle nous enseigne l’importance de la coopération, de la solidarité et de la préservation de la diversité. Ces valeurs sont essentielles pour construire une société plus harmonieuse et équilibrée.

En conclusion, l’importance d’être proche de la nature transcende les avantages individuels pour englober notre responsabilité envers la planète et la société. Se reconnecter avec la nature nous permet de réconcilier notre essence avec notre mode de vie moderne, tout en favorisant notre bien-être mental et physique. De plus, cela nous rappelle notre devoir envers la planète et nous enseigne des valeurs essentielles telles que l’humilité, la responsabilité et l’interdépendance.

Il est impératif que nous prenions des mesures pour rétablir notre relation avec la nature et pour préserver la beauté et la vitalité de la Terre. En adoptant un mode de vie plus respectueux de l’environnement et en encourageant la préservation des espaces naturels, nous pouvons contribuer à un avenir plus durable pour les générations à venir.

L’Amérique continuera à perdre sa classe moyenne

La politique industrielle nationale était autrefois quelque chose que vous pourriez lire dans l’équivalent d’aujourd’hui de la publication Facebook d’un ami, aussi difficile que cela puisse paraître. C’était dans les journaux; c’était à la radio. Les chauffeurs de taxi avaient des opinions à ce sujet. Tout cela a changé au cours des 35 dernières années, lorsque la montée et la chute du marché boursier et une conversation superficielle sur les taux de chômage ont pris le dessus. La politique industrielle est devenue une conversation à l’intérieur du baseball, et dans la mesure où elle a été discutée, c’était à travers le prisme de savoir si elle mettait en péril l’évangile d’or et la grande distraction économique de notre temps, le marché libre. »
Les décennies de propagande sur le marché libre auxquelles nous avons été exposés sont essentiellement un exercice visant à distraire le public des choix significatifs qui sont maintenant faits à huis clos. Les deux grands partis politiques qui représentent extérieurement des questions symboliques comme les droits des armes à feu et la prière à l’école consacrent l’essentiel de leur temps et de leur énergie politique à des questions industrielles et réglementaires complexes.
Mais un peu comme Néron tripotait pendant que Rome brûlait, ils feraient mieux de commencer à considérer la question d’une politique industrielle nationale avant qu’il ne reste plus d’industrie à gérer. Selon les rapports, les chaînes d’approvisionnement multinationales de Bloomberg sapent le pouvoir de négociation des travailleurs, ce qui aggrave les inégalités.
Existe-t-il des moyens de ramener la fabrication, ou devrions-nous simplement capituler devant un état d’esprit qui soutient que ces emplois sont définitivement supprimés, que la rétention des logiciels est suffisamment bonne, même si nous transférons ce qui reste de notre secteur manufacturier à l’étranger vers les économies des ateliers de misère? Cela semble à courte vue. Après tout, il est assez facile de voler l’IP; ce n’est pas si facile de voler une usine de fabrication d’automobiles. La vraie question est: en l’absence d’une sorte de stratégie industrielle nationale, comment les sociétés occidentales conservent-elles une classe moyenne viable?
Des décennies d’exposition de la classe moyenne américaine en faveur de la Chine et des capacités industrielles d’autres pays asiatiques l’ont repoussée des cercles d’élite dans notre politique et dans les urnes, de manière spectaculaire, à travers l’improbable Donald Trump, qui, à sa manière typiquement maladroite , a attiré l’attention sur certaines lacunes graves de notre système mondialisé actuel et sur la menace concurrentielle de la Chine à laquelle nous sommes restés trop longtemps inconscients.
Non pas que le protectionnisme de Trump au 19ème siècle représente la bonne réponse politique, mais ses préoccupations à propos de Pékin ont un sens lorsque vous comparez combien la Chine investit dans sa propre base industrielle par rapport aux États-Unis: Robert D. Atkinson et Caleb Foote des technologies de l’information et de l’innovation La Fondation écrit qu’une étude récente de la Harvard Business School a estimé que les gouvernements chinois (national, provincial et local) ont payé 22,2% de la R&D des entreprises en 2015, avec 95% des entreprises chinoises dans 6 industries recevant de l’argent du gouvernement – pétrochimie, électronique , métaux et matériaux, machines et équipements, produits pharmaceutiques et biotechnologies et technologies de l’information. »
En plus des subventions directes du gouvernement sur la R&D, Atkinson et Foote estiment que le crédit d’impôt chinois pour la R&D est entre 3 et 4,6 fois plus généreux que le crédit américain. Pour égaler la générosité du crédit d’impôt R&D de la Chine, le taux américain pour le crédit simplifié alternatif devrait être porté de 14% à entre 35 et 40%. » Atkinson et Foote notent également que 97% du financement du gouvernement fédéral américain est allé à seulement trois secteurs: le matériel de transport, qui comprend des avions de chasse, des missiles, etc. (14 milliards de dollars); services professionnels, scientifiques et techniques (5 milliards de dollars); et produits informatiques et électroniques (4 milliards de dollars). »
Dans l’ensemble, Atkinson et Foote calculent que près de 25% de toutes les dépenses de R&D en Chine prennent la forme de subventions publiques aux entreprises. » C’est le genre de chose qui doit entrer dans les calculs des défenseurs de la concurrence lorsqu’ils appellent à la rupture des grandes technologies, sans tenir compte des ramifications de la recherche et du développement, en particulier par rapport à leurs homologues chinois. (Statistiquement, comme le constatent Anne Marie Knott et Carl Vieregger dans un article de 2016 Réconcilier la taille de l’entreprise et le puzzle de l’innovation », de nombreuses études montrent que les dépenses de R&D et la productivité de R&D augmentent avec l’échelle.)
Pourquoi est-ce important? Robert Kuttner, écrivant au Huffington Post au début de la présidence de Barack Obama, a fait valoir de manière convaincante que de nombreuses grandes entreprises industrielles américaines ne sont pas simplement nées spontanément via la magie du marché libre »:
Le leadership commercial américain dans l’aérospatiale n’est pas un phénomène naturel. Il reflète des milliards de dollars de subventions du Pentagone et de la NASA. De même, la domination des États-Unis dans les produits pharmaceutiques est le résultat d’une subvention gouvernementale à la recherche fondamentale, d’un traitement par brevet favorable et du fait que le consommateur américain de médicaments sur ordonnance est contraint de surpayer, ce qui donne à l’industrie des bénéfices exorbitants à réinvestir dans la recherche. Lancer 700 milliards de dollars dans les banques américaines blessées est également une politique industrielle.
Donc, si nous pouvons avoir des politiques industrielles implicites pour ces industries, pourquoi pas des politiques explicites pour reconstruire notre industrie automobile, notre industrie sidérurgique, notre industrie des machines-outils et les industries du siècle prochain, telles que l’énergie verte et le train à grande vitesse? Et pourquoi ne pas concevoir des normes claires pour quelles industries méritent de l’aide, et pourquoi, et ce qu’elles doivent à l’Amérique en retour? »
En fait, Kuttner décrit un problème qui a bien précédé Barack Obama. La croyance américaine dans la planification industrielle nationale a été ébranlée dans la mesure où les États-Unis ont commencé à adhérer à une doctrine du capitalisme actionnarial dans les années 1980 et au-delà, une philosophie qui minimisait le rôle de l’État et donnait la primauté à la rentabilité à court terme, comme ainsi que la croissance de la production grâce à l’efficacité (c.-à-d. la réduction des effectifs) et aux fusions. Priorité des entreprises pour maximiser la valeur pour les actionnaires et la façon dont les entreprises américaines ont minimisé les dépenses de R&D et les investissements en capital à long terme, qui ont toutes abouti à la restitution improductive des bénéfices en espèces des entreprises – à travers des versements de dividendes massifs et des dépenses sans précédent en rachats d’actions – plus productives investissements dans l’innovation », écrivent les professeurs Servaas Storm et CWM Naastepad
Bien que les entreprises européennes ne soient pas allées aussi loin dans cette voie, leur culture du capitalisme des parties prenantes a été quelque peu détournée vers les mêmes objectifs à court terme que leurs homologues américains, comme en témoignent le scandale des émissions de Volkswagen et l’érosion des droits des travailleurs via le Hartz. les réformes du travail »(qui ont en fait sapé le statut de partie prenante des syndicats dans les entreprises, libérant ainsi la direction pour adopter bon nombre des pratiques de capitalisme des actionnaires américains les moins attrayantes). L’Union européenne reconnaît elle aussi tardivement la menace concurrentielle que représente la Chine Il ne fait aucun doute que les classes politiques européennes prennent également conscience qu’il y a également des votes à gagner ici, comme Trump l’a correctement calculé en 2016.
Aux États-Unis, la politique industrielle trouve de plus en plus d’avocats à gauche (le directeur des politiques d’Elizabeth Warren, Ganesh Sitaraman) et à droite (professeur Michael Lind), via le mariage commode de considérations de sécurité nationale et avec les investissements et le commerce internationaux. Si la politique commerciale est finalement subordonnée aux préoccupations de sécurité nationale, il est concevable que la politique industrielle puisse être bipartisane », donnant ainsi la primauté aux industries stratégiques locales nécessaires au maintien d’une défense et d’une sécurité nationales viables.
Mais cette approche n’est pas sans risques: on ne sait pas si la sécurité nationale de la renaissance de la politique industrielle va réellement améliorer ou entraver la créativité et la prise de risques, ou simplement faire décliner ces entreprises en tant que concurrents civils viables vis-à-vis de Pékin. . Les difficultés actuelles de Boeing fournissent une illustration salutaire des risques d’aller trop loin dans le trou du rat du Pentagone.
Et il existe un certain nombre d’études récentes illustrant que les arguments en faveur d’une fabrication à double usage »(c’est-à-dire civile et militaire) n’améliorent pas sensiblement l’industrialisation civile et, en fait, peuvent retarder la croissance économique globale. D’un autre côté, comme le souligne le capital-risqueur William Janeway dans son ouvrage fondateur, Doing Capitalism in the Innovation Economy, il y a parfois des avantages à être dissocié de toute préoccupation directe avec le rendement économique… Cela a permis au ministère de la Défense… de financer de nombreuses alternatives les programmes de recherche, soutenant la recherche «inutile» de solutions qui accompagne inévitablement tout effort visant à repousser les frontières de la connaissance. » Il y a donc un équilibre à trouver ici. Mais, comme le note Janeway, les interventions stratégiques de l’État qui ont façonné l’économie de marché au fil des générations ont dépendu de thèmes plus vastes – développement national, sécurité nationale, justice sociale, libération de la maladie – qui transcendent le calcul de l’économie du bien-être et la logique de l’échec du marché .  »
En outre, dans la mesure où les considérations de sécurité nationale retardent la délocalisation et l’arbitrage mondial du travail, cela peut améliorer les perspectives d’une forme viable de développementalisme national », étant donné que cela signifie à la fois des marchés du travail plus tendus et des salaires plus élevés, ce qui à son tour poussera probablement les entreprises vers la mise à niveau Dépenses de R&D afin de passer au niveau supérieur de la courbe technologique (comme l’a fait valoir Seymour Melman il y a des années), ainsi que d’améliorer les gains de productivité. Comme le note l’auteur Ted Fertik:
Une productivité plus élevée rend les États-providence plus généreux et aide les industries nationales à rivaliser pour fournir au monde des produits de haute technologie. Si le leadership technologique et une citoyenneté patriotique prospère sont les garanties les plus sûres de la prépondérance militaire, une telle politique économique représente la meilleure stratégie militaire à une époque de concurrence entre grandes puissances.
La gauche comme la droite commencent à reconnaître qu’il est insensé de faire la guerre aux salariés tout en prétendant protéger les mêmes salariés de la concurrence chinoise. Mais les gouvernements doivent faire plus qu’agir comme un arbitre neutre, dont le rôle ne s’étend jamais au-delà de la correction des défaillances du marché. Comme Janeway l’a illustré, les gouvernements ont historiquement promu la recherche fondamentale qui a alimenté l’innovation et nourri les talents et les compétences qui sont devenus le fondement de l’économie de l’innovation »; les laboratoires centraux de recherche des grandes entreprises ont d’abord été complétés puis supplantés par le financement public direct de la recherche. » Mais bien qu’il ait fourni la recherche fondamentale pour un certain nombre de produits commerciaux de premier plan (par exemple, l’iPhone d’Apple), le gouvernement s’est montré réticent à envisager d’autres formes de structure de propriété (par exemple, une part d’or du gouvernement », ce qui confère des droits de veto sur des stratégies stratégiques clés questions telles que la délocalisation, la délocalisation, les droits de vote spéciaux, etc.) ou la conservation des droits de propriété intellectuelle et des flux de redevances correspondants pour refléter l’ampleur de leurs propres efforts de R&D, comme le professeur Mariana Mazzucato l’a proposé dans le passé. À tout le moins, nous Il faut considérer ces structures de propriété alternatives qui concentrent le développement entrepreneurial sur la création de valeur, au lieu de capituler face aux déprédations du capitalisme rentier au motif fallacieux qu’il s’agit d’un sous-produit neutre de l’allocation efficace des ressources du marché.
Aux États-Unis, la politique industrielle nationale convient également aux défenseurs verts, tels que le sénateur Bernie Sanders, dont le plan Green New Deal, tout en ne traitant pas du contenu national / local ou de la fabrication dans le sens le plus large possible, commence au moins à déplacer l’aiguille en ce qui concerne au bâtiment du gouvernement fédéral et propriétaire d’un réseau national renouvelable.
De même en Europe, le ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, a récemment publié une stratégie industrielle nationale 2030 », qui, selon Dalia Marin du think tank Bruegel à Bruxelles, vise à protéger les entreprises allemandes contre les concurrents chinois subventionnés par l’État. La stratégie identifie les secteurs industriels clés qui recevront un soutien spécial du gouvernement, appelle à établir la production de batteries de voitures électriques en Europe et préconise des fusions pour réaliser des économies d’échelle. » Il est frappant de constater que les décideurs politiques de l’UE, tels que Lars Feld du Conseil allemand des experts économiques, pensent encore apparemment que c’est une étape protectionniste trop loin pour envisager une coordination avec les constructeurs automobiles (où il existe déjà un degré élevé de coordination des politiques transeuropéennes). et la consolidation internationale), et d’autres secteurs, pour les aider tous en même temps – comme Pékin le fait maintenant Bien sûr, cela aiderait à intégrer cela dans un New Deal vert basé sur la fabrication, mais cela représente un correctif sain pour les partisans de la délocalisation qui continuent de plaider pour que leur industrie automobile migre vers la Chine, pour des raisons de coût à court terme uniquement
Essentiellement, l’objectif devrait être de protéger les industries qui, selon les décideurs, auront une importance stratégique contre les étrangers, et de s’intégrer davantage avec les alliés et les partenaires pour atteindre des gains d’efficacité et une échelle de production. (Entre parenthèses, il semble particulièrement pervers en ce moment pour le Royaume-Uni de rompre avec toute cette intégration continentale européenne et d’essayer de faire cavalier seul via le Brexit.) Le but ne devrait pas être de protéger la recherche de rente privée et d’accroître la monopolisation privée. sous couvert de politique industrielle, ce qui, comme le note Dalia Marin, explique pourquoi la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, a bloqué le projet de fusion entre le français Alstom et le allemand Siemens. Les deux sociétés concurrencent rarement CRRC dans les pays tiers, car la société chinoise se concentre principalement sur son marché intérieur. » Par conséquent, les raisons de créer des champions des poids lourds »étaient vraiment une couverture pour développer un oligopole à la place.
Une grande partie de la négociation dans les négociations commerciales apparemment interminables entre les États-Unis et la Chine a porté sur les efforts américains pour démanteler la vague de subventions et de soutien industriel que Pékin fournit à ses industries nationales. Cela semble à la fois irréaliste et contraire à ce que les États-Unis devraient faire s’ils espèrent niveler, ou du moins découper, les règles du jeu.
De même, le problème à la fois dans l’UE et aux États-Unis n’est pas la taille de ces entreprises générée par le développementalisme national, mais une forme de réglementation nationale de taille neutre qui empêche ces entreprises d’étouffer la concurrence. Le but d’une politique industrielle réellement réussie et viable devrait être de créer un environnement qui soutient et soutienne la création de valeur et qui socialise les avantages de la R&D pour la société dans son ensemble, plutôt que de simplement l’octroyer une licence ou la vendre à des entreprises privées afin que il devient simplement un véhicule qui soutient l’extraction de rente pour les seuls bénéfices privés.
Nous commençons lentement mais sûrement à nous éloigner de l’intégrisme du marché, mais nous devons encore faire le saut conceptuel complet vers une politique industrielle durable qui crée une économie pour tous. Au moins, cela devient maintenant une discussion appropriée en ce qui concerne l’élaboration des politiques, car de nombreux shibboleths néolibéraux des 40 dernières années sont progressivement reconsidérés et abandonnés. C’est un début.

Y a-t-il un avenir mondial pour les syndicats?

En mars 2010, un rassemblement de milliers de grévistes du Syndicat des Métallos à la mine et à la fonderie de Vale à Sudbury, au Canada, a été rejoint par des alliés du Brésil, d’Australie et de pays du monde entier. Photo gracieuseté de United Steelworkers
J’ai été élevé dans une maison d’entreprise dans une ville d’entreprise où les mineurs devaient acheter leurs propres huileurs, c’est-à-dire des combinaisons en caoutchouc, des forets et d’autres outils au magasin de l’entreprise.
Cette société, Inco Limited, le premier producteur mondial de nickel pendant la majeure partie du 20e siècle, contrôlait la ville de Sudbury, en Ontario, mais n’a jamais réussi à posséder l’âme des hommes et des femmes qui y vivaient et y travaillaient.
C’est parce que c’étaient des hommes et des femmes syndiqués, possédés par eux-mêmes, un peu tapageurs et bien conscients que les appels chétifs des travailleurs individuels tombent dans l’oreille des sourds.
Alors que je me prépare à prendre ma retraite dans quelques jours, 54 ans après avoir commencé à travailler comme perforateur de cuivre à la fonderie d’Inco, la relation entre les multinationales massives et les travailleurs est différente.
Les syndicats représentent actuellement un pourcentage beaucoup plus faible de travailleurs, si peu que certains ne savent même pas ce qu’est une organisation ouvrière – ou ce que le travail organisé peut accomplir. C’est le résultat d’attaques délibérées, menées depuis des décennies, contre les syndicats par les entreprises et les riches. Ils ont l’intention de posséder non seulement le temps et la production des travailleurs, mais aussi leur âme.
J’aimerais vous raconter l’histoire d’Inco, car elle illustre l’arc de la présence et de l’atténuation des syndicats au cours des 72 dernières années depuis ma naissance à Sudbury.
Quand j’étais petit, les travailleurs d’Inco, environ 19 000 d’entre eux, étaient représentés par l’Union internationale des travailleurs des mines, des moulins et des fonderies. Le syndicat prenait de la force. Mon père, Wilfred Gerard, était parmi les canailles. Nous habitions à quelques kilomètres de la mine et les travailleurs se réunissaient à la maison. Quelqu’un apportait une caisse de bière, et ma mère faisait des salades aux œufs ou des sandwiches à la bologne.
Les conditions dans la mine étaient terribles et ces travailleurs s’organisaient pour apporter des changements. Je me souviens qu’ils parlaient d’un arrêt de travail sur des lunettes de sécurité. J’ai été étonné qu’ils devraient prendre des mesures comme celle-là pour obtenir l’équipement de travail essentiel. Je pensais que l’entreprise devrait volontairement prendre cette mesure simple pour s’assurer que les travailleurs ne soient pas inutilement blessés au travail.
J’ai appris deux leçons importantes en m’asseyant sur les marches et en écoutant ces réunions. L’une était que l’entreprise ne ferait rien pour les travailleurs à moins d’être forcée par une action collective. L’autre est que les syndicats sont des instruments de justice économique et sociale.
J’ai commencé à travailler dans la fonderie à 18 ans après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires. Ma mère a dit à ma petite amie, Susan, ma future épouse, de ne pas me laisser m’impliquer dans le syndicat parce que si je le faisais, je serais partie tout le temps. Pendant quelques années, j’ai résisté à l’activisme syndical. Pourtant, j’avais une copie du contrat de travail dans ma poche, sortie juste assez haut pour que le patron puisse le voir. Je savais ce que cela disait et je voulais qu’il sache que je savais.
En 1967, quand j’avais 20 ans, l’Union internationale des travailleurs des mines, des moulins et des fonderies a fusionné avec les Métallurgistes unis (USW), et je suis devenu membre de l’USW.
Il n’a pas fallu longtemps aux gars de la fonderie pour voir que j’avais une grande bouche. Et en 1969, ils ont demandé que je devienne délégué syndical. Ce fut le début. Ma maman avait raison. Cela signifiait que j’étais parti la plupart du temps.
Je me suis fait rétrograder pour pouvoir travailler le jour et aller à l’université le soir. En équipe de jour, j’ai remarqué que l’entreprise faisait appel à un tas de sous-traitants. Beaucoup effectuaient un travail qui était censé être effectué par des membres du syndicat. D’autres entrepreneurs étaient assis dans leurs camions garés derrière l’entrepôt sans rien faire. J’ai donc eu environ six gars pour m’aider à suivre et enregistrer les violations chaque jour.
Ensuite, nous déposions des griefs contre l’entreprise. Nous n’avons pas pu gagner parce que le libellé du contrat était faible à ce moment-là, mais nous l’avons suivi à toutes les étapes du deuil, et cela a coûté de l’argent à Inco. Cela a rendu les patrons furieux.
Alors ils me l’ont enlevé. Vous devez vous y préparer si vous voulez devenir activiste. Ils m’ont fait ratisser des roches tombées des camions de la mine sur la route. Ils m’ont fait ramasser des ordures dans le parking. Ils ont essayé de m’humilier. Mais j’ai toujours trouvé un moyen de me conformer sans s’incliner devant eux.
L’avantage que nous avions à l’époque était qu’ils pensaient qu’ils étaient plus intelligents que nous. Ils ne comprenaient pas que nous étions une équipe et nous restions ensemble, donc il n’y avait aucun moyen qu’ils nous possèdent.
C’était les années 60, une époque différente. L’adhésion aux syndicats aux États-Unis a augmenté en 1965, lorsque près d’un travailleur sur trois appartenait au Canada, la hausse s’est poursuivie jusqu’en 1985, lorsque le taux était de 38%. Le déclin aux États-Unis a été assez lent jusqu’en 1980, date à laquelle il a chuté à 23,2%. Il est maintenant tombé à 10,5%. Au Canada, la baisse a été régulière, mais beaucoup plus lente. Le taux y reste de 30,1%, près du niveau record aux États-Unis.
La différence est qu’aux États-Unis, les entreprises et les conservateurs se sont lancés dans une campagne couronnée de succès, à partir de 1971, pour s’emparer du pouvoir des travailleurs et faire de la propagande pour ce qu’ils appelaient par euphémisme la libre entreprise. Vraiment, c’est le capitalisme acharné. Le résultat est que les travailleurs américains ont plus de difficulté à former des syndicats que les Canadiens, et les entreprises américaines peuvent plus facilement isoler les travailleurs de leur emploi et embaucher des briseurs de grève. Le but est de permettre aux entreprises de posséder leurs employés, leurs cadenas, leurs stocks et leur âme.
Lewis Powell, le défunt juge de la Cour suprême des États-Unis, a lancé cette campagne pour écraser les travailleurs, la gauche et les écologistes aux États-Unis avec une note qu’il a écrite en 1971 pour la Chambre de commerce des États-Unis et distribuée aux chefs d’entreprise.
Powell a déclaré à la Chambre qu’elle devait organiser les entreprises en une force politique parce que, selon lui, les sociétés et le système de marché libre étaient largement attaqués « et en grande difficulté ». Il a dénoncé les réglementations recherchées par le militant de la sécurité automobile Ralph Nader, par les écologistes qui réclamaient de l’air et de l’eau propres et par les syndicats exigeant des mines et une fabrication moins meurtrières. Il a fustigé ceux de gauche en poursuivant une société plus juste, plus sûre et plus humaine.
Les entreprises doivent cultiver le pouvoir politique et l’exercer, a déclaré Powell, pour garantir des avantages de marché libre, tels que des allégements fiscaux et des échappatoires spécifiquement pour les entreprises et les riches.
Powell a également déclaré à la Chambre: La force réside dans l’organisation, dans une planification et une mise en œuvre minutieuses à long terme, dans la cohérence de l’action sur une période indéfinie, dans l’ampleur du financement disponible uniquement par le biais d’efforts conjoints et dans le pouvoir politique disponible uniquement via action unie et organisations nationales.
C’est exactement ce que la Chambre a réalisé. Il a catalysé un mouvement commercial, financé par de riches fondations familiales et d’entreprises conservatrices, notamment celles de Coors, Olin, Scaife et Koch, pour n’en nommer que quelques-unes. Les fondations ont parrainé des professeurs conservateurs dans les universités et les organisations à but non lucratif de droite »comme la Heritage Foundation, le Cato Institute, Americans for Prosperity et l’American Legislative Exchange Council (ALEC), qui fournit des junkets aux législateurs de droite auxquels il les encourage à défendre la législation antisyndicale et antisyndicale. Ces groupes ont financé des candidats conservateurs et obtenu des nominations de juges conservateurs.
Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et 1970, lors de l’essor des syndicats, les revenus des travailleurs ont augmenté avec la productivité. L’inégalité des revenus a diminué et l’Amérique du Nord a accueilli la plus grande classe moyenne de l’histoire. Après 1970 et l’effort de la Chambre pour mettre en œuvre le manifeste Powell, les syndicats ont décliné et les salaires des travailleurs ont stagné. Presque tous les nouveaux revenus et bénéfices sont allés aux PDG, aux actionnaires et aux riches déjà. La classe moyenne a diminué à mesure que l’inégalité des revenus atteignait les niveaux de l’âge d’or.
Cela s’est produit en même temps que les sociétés se sont développées, devenant des multinationales massives, avec des installations étendues à travers le monde et sans allégeance à aucun pays. C’est arrivé à Inco. Vale, une société brésilienne, l’a achetée en 2006, et maintenant Vale est une véritable multinationale avec des installations dans le monde entier.
Les multinationales ont rejeté leur obligation de servir les travailleurs, les consommateurs, les communautés et les actionnaires. Au lieu de cela, ils se sont concentrés uniquement sur les actionnaires, le reste étant maudit. Ils ont fermé des usines aux États-Unis et au Canada et les ont déplacés dans des endroits comme le Mexique et la Chine, avec des salaires bas et des lois environnementales laxistes. Ils ont exploité des travailleurs étrangers et détruit la vie et les communautés des travailleurs nord-américains.
Dès les années 1970, l’USW, l’AFL-CIO, ainsi que les chefs de file du textile, de la chaussure, de l’acier et d’autres industries, ont averti le Congrès de ce que cette tendance, combinée à l’augmentation des importations, signifiait pour les travailleurs américains et leurs quartiers. En 1973, après que les États-Unis aient connu leurs deux premières années de déficits commerciaux en un siècle, I.W. Abel, alors président de l’USW, a exhorté le Congrès à ralentir le flot massif d’importations qui supprime des emplois et des industries dans les lots de gros. »
Le fait que le Congrès n’ait pas tenu compte de cette alarme a entraîné l’effondrement des industries américaines du textile et de la chaussure et bien d’autres. Elle a presque tué l’industrie sidérurgique, qui a subi un tsunami après le tsunami de faillites, de fusions de fusils et de fermetures d’usines. Des dizaines de milliers d’emplois de soutien à la famille ont été perdus et les collectivités des États-Unis et du Canada se sont évanouies. En 1971 et 1972, le déficit commercial a atteint 8,4 milliards de dollars. L’année dernière, c’était 621 milliards de dollars. Chaque jouet, chaussure, boulon de tissu et lingot d’acier importés signifie moins d’usines et d’emplois aux États-Unis et plus de villes en difficulté.
Les présidents de l’USW qui ont suivi Abel — Lloyd McBride et Lynn R. Williams — ont intensifié la bataille contre les usines délocalisées et les importations commercialisées injustement. L’USW a même déposé une plainte pour tenter de mettre fin à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) parce que Williams, comme le candidat indépendant à la présidentielle Ross Perot, a vu qu’il pillerait les usines et les emplois canadiens et américains au sud de la frontière mexicaine.
Le regretté président des Métallos George Becker et moi-même avons agité pour le changement, confrontant et cajolant les présidents et les premiers ministres et les membres du Congrès et du Parlement. L’USW a martialisé toutes ses forces, y compris des militantes de ses programmes Women of Steel et NextGen, la Steelworkers Organization of Active Retirees et ses coordinateurs d’intervention rapide. Des dizaines de milliers de travailleurs se sont rassemblés, ont campé à Washington, D.C., harcelé les législateurs et envoyé des cartes postales.
En travaillant avec des alliés de la communauté, tels que des groupes de défense de l’environnement et des droits de l’homme, des organisations confessionnelles et de sécurité alimentaire, nous avons gagné ensemble des mesures de secours à court terme. Il s’agit notamment des droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés imposés l’année dernière et de la défaite du nouvel accord commercial proposé, le Partenariat transpacifique qui aurait étendu les problèmes de l’ALENA dans les pays du Pacifique.
Au cours des décennies où le Syndicat des Métallos a lutté contre le mauvais commerce, j’ai gravi les échelons, de représentant du personnel, de directeur de district à directeur national canadien puis secrétaire-trésorier du Syndicat des Métallos. L’un de mes objectifs était de forger des alliances internationales de travailleurs pour lutter contre les cabales des entreprises qui ont toujours obtenu des sièges à la table pour rédiger les accords commerciaux qui travaillaient contre les travailleurs. Lorsque j’ai été élu président du Syndicat des Métallos en 2001, l’une de mes principales priorités était d’élargir les coalitions syndicales.
Aujourd’hui, l’USW participe à trois syndicats mondiaux, qui représentent ensemble plus de 82 millions de travailleurs dans plus de 150 pays à travers le monde. L’USW et les syndicats partenaires ont également créé plus de deux douzaines de conseils mondiaux des travailleurs, y compris ceux des travailleurs d’ArcelorMittal, BASF, Bridgestone, DowDuPont et Gerdau. Ces employeurs ont rapidement appris que l’embauche de travailleurs dans une usine signifiait l’embauche de travailleurs dans tous leurs lieux de travail à l’échelle internationale.
En 2005, l’USW et le syndicat des mineurs mexicains connus sous le nom de Los Mineros ont formé une alliance stratégique. Et l’USW a donné au secrétaire général de Los Mineros, Napoléon Gomez, un sanctuaire au Canada quand il a été injustement accusé d’actes répréhensibles par un gouvernement mexicain qui avait l’intention de le faire taire après une catastrophe minière.
En 2008, l’USW s’est joint à Unite the Union, le deuxième plus grand syndicat du Royaume-Uni et d’Irlande, formant Workers Uniting pour lutter contre l’exploitation et l’injustice dans le monde. Et l’USW a formé des alliances avec les fédérations syndicales d’Australie et du Brésil, où l’organisation est connue sous le nom de CUT.
Cette fraternité et cette fraternité internationales ont accompagné les travailleurs canadiens des mines et des fonderies pendant un an à partir de juillet 2009.
Lors de ses premières négociations avec l’USW, Vale, la société brésilienne qui a acheté Inco, a exigé des concessions sévères de la part de ses milliers de travailleurs canadiens. Bien que Vale soit très rentable, il a déclaré qu’il ne négocierait même pas avec le Syndicat des Métallos à moins que les travailleurs n’acceptent d’abord les réductions. Cela les a forcés à faire grève
J’ai commencé à parler régulièrement avec le chef de la CUT au Brésil pour élaborer des stratégies et planifier des actions conjointes. Les travailleurs et les groupes communautaires brésiliens ont soutenu sans réserve leurs frères et sœurs canadiens. Ils ont manifesté devant le siège de Vale et ont jeté de la peinture rouge – symbolisant le sang – sur le bâtiment. Ils ont arrêté la circulation avec toutes sortes d’actions de rue. Ils ont protesté à l’assemblée des actionnaires de Vale, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Ils se sont également rendus au Canada, en vigueur avec des drapeaux, pour un rassemblement à Sudbury en mars 2010, alors que la grève avait huit mois et que les banques reprenaient possession de certaines voitures de travailleurs et forclosaient des maisons. À ce moment-là, Vale comptait 100 000 travailleurs dans les mines et les fonderies du monde entier. Des partisans de plusieurs de ces communautés – en Asie, en Afrique, en Europe et en Australie – se sont joints à des milliers de Canadiens qui ont défilé dans les rues par cette froide journée.
Vale pouvait voir que ses travailleurs canadiens, à Sudbury, Port Colborne et Voisey’s Bay, n’étaient pas seuls. Ils avaient des alliés du monde entier prêts à résister à la multinationale géante.
La grève a pris fin 12 longs mois après son début. Nous n’avons pas obtenu tout ce que nous voulions, mais nous n’avons certainement pas accepté les demandes concessionnelles de Vale. Vale n’a pas accompli sa mission qui consistait à diffuser à toutes ses opérations dans le monde les pratiques de gestion autoritaires, descendantes et désagréables qu’elle avait perfectionnées au Brésil. La preuve en est que la prochaine ronde de négociations avec Vale s’est plutôt bien déroulée et nous avons obtenu un règlement honorable.
Maintenant, pour que la main-d’œuvre gagne des gains, aux États-Unis, au Canada ou ailleurs, les travailleurs doivent se mobiliser. Nous devons rassembler tout le monde, femmes, hommes, pauvres, personnes de couleur, homosexuels – tous les travailleurs. Aucun de nous n’est assez grand ou suffisamment développé pour gagner ce combat seul.
Si nous nous battons ensemble, je ne peux pas garantir que nous gagnerons. Mais si nous ne nous battons pas pour la justice, je peux garantir que nous perdrons.

les avions de combat dans la Guerre froide

Les années 1970 ont marqué le début d’une période de profonds changements dans le domaine de l’aviation militaire. L’évolution de l’avion de combat depuis cette période s’appuie sur des avancées techniques majeures, une géopolitique mouvante et des besoins opérationnels en constante évolution. Dans les paragraphes suivants, nous allons découvrir la progression des avions de combat depuis les années 1970, en mettant l’accent sur les étapes clés, les percées technologiques et les transformations géopolitiques qui ont façonné cette évolution.

Dans les années 1970, la planète était plongée dans la guerre froide, une confrontation idéologique et politique entre les États-Unis et l’Union soviétique. Cette rivalité a joué un rôle crucial dans l’évolution des avions de combat. Les États-Unis ont produit des avions de combat tels que le F-15 Eagle et le F-16 Fighting Falcon pour contrer les avions soviétiques de plus en plus avancés.

Le F-15 Eagle, introduit en 1976, représentait une avancée significative dans la technologie moderne des avions de combat. Grâce à son bimoteur, il était capable d’effectuer des vols supersoniques sans postcombustion. Le F-16, quant à lui, était un chasseur multirôle léger conçu pour être à la fois agile et économique. Ces avions sont le résultat de l’application de technologies à bénéfices tranchants, dont le fly-by-wire (gestion électronique du vol), qui a considérablement amélioré leur manœuvrabilité.

D’autre part, l’Union soviétique développait ses propres avions de combat avancés, notamment le Mikoyan MiG-29 et le Sukhoi Su-27. Cette concurrence a déclenché une course aux biceps et aux triceps dans l’aviation, avec des développements constants en matière de performances globales, de caractéristiques de combat et d’électronique embarquée.

Les années 1980 ont vu l’émergence de l’avion de combat furtif, un progrès technique révolutionnaire qui va changer la donne dans le domaine de l’aviation militaire. Le Lockheed F-117 Nighthawk, sorti en 1983, a été le premier avion de combat furtif opérationnel. Son design en pierre précieuse et ses revêtements spéciaux absorbaient les ondes radar, ce qui le rendait difficilement identifiable.

Cependant, le véritable symbole de cette époque est le Lockheed Martin F-22 Raptor, créé dans les années 1990 et entré en service au début des années 2000. Le F-22 était un avion de combat de cinquième génération doté de capacités furtives avancées, d’une supermanoeuvrabilité et de systèmes innovants de fusion de données qui lui ont permis de dominer le champ de bataille aérien. Son style intégré permettait un suivi et une coordination en temps réel des procédures aériennes, ce qui constituait un changement majeur par rapport aux générations précédentes.

Au cours des années 1990 et 2000, une autre révolution dans l’aviation militaire a été l’émergence des drones de combat. Alors que les drones étaient utilisés pour des raisons de reconnaissance depuis les années 1960, leur rôle dans les opérations de combat s’est considérablement élargi. Les drones tels que le Predator et le Reaper de Common Atomics sont devenus des équipements essentiels pour la surveillance, la reconnaissance et les attaques de précision.

Les avions de combat traditionnels ont également continué à évoluer. Le F-35 Super II, développé par Lockheed Martin, est devenu légendaire au cours de cette période. Le F-35 était un projet engagé visant à produire une famille d’avions de combat polyvalents pour l’armée de l’air, la marine et le corps des marines américains, ainsi que pour plusieurs pays partenaires. Il présentait des capacités furtives, la possibilité d’exécuter des missions air-air et air-sol, ainsi que des systèmes avancés de fusion de l’information.

Au cours de la dernière décennie, l’aviation militaire a été fortement influencée par l’ère numérique et la connectivité. Les avions de combat modernes sont de plus en plus interconnectés, ce qui leur permet de partager des informations en temps réel avec d’autres plateformes et de prendre des décisions plus éclairées sur le champ de bataille.

L’intelligence synthétique (IA) et l’apprentissage des appareils sont également devenus des éléments clés dans la progression des avions surmontés. Les systèmes d’IA aideront les pilotes à analyser rapidement d’énormes quantités de données et à prendre des décisions tactiques en temps réel. Les drones autonomes et les avions sans pilote sont de plus en plus intégrés dans les opérations de l’armée, offrant une plus grande flexibilité et réduisant les risques pour les aviateurs humains.

La connectivité avec d’autres acteurs militaires, tels que les navires et les véhicules terrestres, est également devenue cruciale. Elle permet de mieux coordonner les fonctions interarmées et d’améliorer la capacité à contrer les menaces ennemies.

L’avenir des avions de combat s’annonce passionnant et complexe. Les développements techniques continueront à façonner ces machines, en mettant l’accent sur l’amélioration de la furtivité, de l’autonomie et de la capacité de survie. Les avions de combat sans pilote joueront un rôle de plus en plus important, les avions de chasse français même s’ils travaillent en tandem avec des pilotes humains.

La gestion des coûts restera un obstacle majeur, car les avions de combat modernes deviennent de plus en plus complexes et coûteux à produire et à entretenir. La coopération internationale en matière de développement de technologies et de systèmes pourrait devenir plus courante afin de minimiser ces coûts.

En fin de compte, l’évolution des avions de combat depuis les années 1970 reflète les progrès scientifiques, les mouvements géopolitiques et les besoins opérationnels en constante évolution. Ces appareils volants continueront à jouer un rôle crucial dans la protection nationale et internationale tout en s’adaptant aux réalités changeantes du 21e siècle.

Pourquoi le problème est l’économie, pas les économistes

Dans son excellent livre «Economics Rules», Dani Rodrik a décrit ce qu’il considérait comme les droits et les torts de la science lugubre ». L’un de ses principaux refrains était que le problème était les économistes, pas l’économie »: c’est-à-dire que certains économistes ont confondu leurs modèles avec le monde réel et les ont appliqués de manière inappropriée, abusant d’un ensemble d’outils potentiellement utiles. Trop souvent, la conséquence a été une idéologie déguisée en science, entraînant des échecs économiques tels que le monétarisme ciblant les quantités dans les années 80; la privatisation russe des années 90; et récemment la crise financière de 2008. Selon Rodrik, une bonne économie consiste à s’assurer que vous avez choisi le bon modèle pour le bon travail, en basant votre décision sur une théorie et des preuves solides. Tout économiste digne de ce nom doit être pragmatique et non dogmatique.
Rodrik n’a pas tort qu’il y ait des économistes qui sont enclins à abuser de leurs modèles, dans certains cas à un degré alarmant. Il ne se trompe pas non plus sur ce qu’une bonne économie devrait impliquer: la flexibilité intellectuelle et la compréhension d’un large éventail d’outils pour comprendre l’économie. Malgré cela, je ne suis pas d’accord avec l’idée générale que le cadre de l’économie n’est pas le problème avec la discipline, et que si ce cadre était seulement enseigné et mieux pratiqué, de nombreux problèmes de la discipline seraient surmontés. En fait, je crois que l’économie moderne se caractérise par le problème exactement opposé: le fait de s’appuyer sur un cadre unique entrave la recherche d’économistes capables, consciencieux et (dans une certaine mesure) critiques. En d’autres termes, le problème, c’est l’économie, pas les économistes.
Il faut certes résister à la mauvaise économie de Rodrik, mais c’est en grande partie un vestige du passé et ne représente pas la direction actuelle de la discipline. C’est ce qui pousse les chercheurs qui représentent mieux l’économie contemporaine à s’exaspérer en réponse à la myriade d’articles critiquant la discipline comme si elle se composait uniquement d’idéologues du libre marché qui s’accrochent à des modèles de marchés parfaits. Deux de mes collègues de Manchester, Rachel Griffiths et Diane Coyle, ont récemment participé à ce débat, et le hashtag #whateconomistsreallydo illustre la frustration et la perplexité que beaucoup de ces chercheurs partagent face aux critiques de la discipline.
Dans un récent article pour Prospect Magazine, Coyle réplique une critique de Howard Reed en évoquant plusieurs exemples contemporains où elle pense que les économistes font un travail empirique pertinent qui n’a rien à voir avec l’incubation de crises financières. Parmi ceux-ci figurent des articles sur les avantages des chemins de fer en Inde au XIXe siècle; l’effet des changements technologiques modernes sur les emplois; et l’effet des taxes sur le sucre sur les taux d’obésité au Royaume-Uni. Ces exemples devraient suffire à convaincre les gens que beaucoup de recherches économiques modernes vont dans la bonne direction.
Mais à mon avis, la question n’est pas tant ce que les économistes font que la façon dont ils le font. La pensée critique existe au sein de la discipline, mais cette critique reste uniquement dans les limites du courant dominant. Depuis longtemps, «économie» est synonyme d’une méthodologie spécifique, dont l’utilisation est considérée comme intéressante en soi, qu’elle découvre ou non quelque chose de nouveau.
Pertinent, intéressant – et inutile
Lors de la conférence de la Royal Economic Society (RES) cette année, Botond Koszegi a donné l’une des principales conférences, «A Pro-Market Case for Regulation». Koszegi est un éminent chercheur en théorie des perspectives – qui se trouve être là où se trouvent mes intérêts de recherche – et avec son co-auteur Matthew Rabin est un candidat probable pour un futur prix Nobel. Le nœud de sa présentation était un modèle dans lequel les consommateurs, en raison de limitations cognitives, n’étaient pas en mesure d’examiner pleinement chaque produit qu’ils achetaient. Le résultat a été que des réglementations garantissant un certain niveau de sécurité, de qualité et autres pourraient améliorer la concurrence en donnant aux gens plus de temps pour magasiner au lieu d’avoir à consacrer autant de temps à enquêter sur des produits spécifiques. Ainsi, la réglementation améliorerait les marchés et la concurrence.
Je ne peux pas blâmer la présentation de Koszegi, qui était lucide et engageante. Je ne peux pas non plus blâmer ses compétences techniques, qui dépassent certainement les miennes (une barre basse, certes). Je ne peux pas critiquer le sujet de sa présentation, qui était pertinent et intéressant. Je ne peux pas non plus blâmer le certain type de créativité nécessaire pour intégrer ces idées dans un modèle économique. Mais alors, c’est tout: pour obtenir une audience parmi les économistes, ces idées devaient être intégrées dans un modèle économique. L’incorporation d’idées dans ces cadres est une condition nécessaire à leur acceptation, ce qui étouffe la production de connaissances.
Qu’on les veuille ou non, les points soulignés par Koszegi n’étaient pas particulièrement nouveaux. Koszegi lui-même a fait valoir que son cadre rationalisait la politique existante des régulateurs britannique, européen et américain, plutôt que de proposer une nouvelle direction audacieuse. Une recherche rapide a révélé un document du gouvernement britannique de 2011 sur la réglementation – produit bien avant les recherches de Koszegi – qui déclarait que si les consommateurs ne disposent pas d’informations suffisantes ou ont du mal à prendre des décisions éclairées, les entreprises subissent une pression concurrentielle moindre ». Les économistes institutionnels tels que Jamie Galbraith affirment depuis longtemps que les marchés fonctionnent mieux lorsque le produit est ce qu’il prétend être, et qu’il fonctionnera comme il est censé le faire. C’est ce qu’offre un solide système de réglementation ». De toute évidence, nous n’avions pas besoin d’un modèle théorique compliqué pour faire valoir ce point.
La dynamique consistant à utiliser des méthodes économiques standard pour dire quelque chose qui est en quelque sorte déjà connu est assez courante. Un article largement élogieux sur la conférence RES de l’année dernière publié dans The Independent a failli s’en rendre compte en disant qu’il y avait un article qui montre que les femmes mariées sont plus en ordre que les hommes mariés et font plus de travaux ménagers après leur mariage. Je pense que beaucoup de gens ne seront pas surpris par cela, mais c’est bien de l’avoir établi. » Je ne peux pas m’empêcher de penser que ce point a été établi «bien avant que les économistes ne se tournent vers lui et ne désespèrent du capital intellectuel gaspillé de l’établissement» lorsqu’il y a des questions beaucoup plus pressantes dans le monde.
Comme le dit le vieil adage, si vous avez un marteau, tout ressemble à un clou ». Les économistes ont deux principaux marteaux: les modèles de choix et leurs variantes forment la base de la plupart des modèles théoriques (j’inclus l’économie comportementale dans celui-ci, qui utilise toujours le cadre de maximisation de l’utilité). La régression linéaire est la technique empirique préférée des économistes (encore une fois, les variantes couramment utilisées telles que les méthodes de panel ou les variables instrumentales sont toujours fondamentalement linéaires). Les incitations à la recherche signifient généralement l’adhésion à au moins l’une de ces deux techniques, malgré la pléthore d’autres techniques disponibles. L’école d’économie «institutionnelle» susmentionnée pourrait préférer une lentille théorique qui examine les structures sociales et juridiques au choix individuel, et une méthode empirique qui met l’accent sur les détails qualitatifs par rapport aux techniques statistiques. Ce n’est là qu’une des nombreuses méthodes alternatives disponibles pour les économistes.
Les documents économiques grand public traitent souvent de questions qui semblent passionnantes, mais donnent des réponses finalement décevantes car elles suivent les mêmes vieilles méthodes. Je ne peux pas compter le nombre de fois où j’ai été attiré dans une présentation économique par un titre prometteur pour être frustré par le contenu réel. L’année dernière, à Manchester, il y a eu une présentation avec le titre scintillant Networks in Conflict: Theory and Evidence from the Great War of Africa », à laquelle j’ai assisté avec enthousiasme. Beaucoup d’autres ont clairement ressenti la même chose car la salle était complètement remplie, y compris les étudiants de premier cycle (qui ne vont généralement pas à ces séminaires).
Mais au début de la présentation, il est devenu évident qu’ils allaient aborder la question en utilisant… dum dum dum… un modèle de choix rationnel, suivi d’une régression linéaire! Je pensais que la guerre au Congo était un candidat aussi bon que n’importe qui pour quelque chose qui n’était ni rationnel ni linéaire, mais ces hypothèses sous-jacentes n’ont même pas été discutées dans la présentation ou dans le document, qui a depuis été publié dans une revue de haut niveau. Cela pourrait être pardonné si le journal contenait des révélations sur la guerre au Congo, mais en fait, sa conclusion clé frisait la banalité: plus vos ennemis combattent, plus vous devez combattre; plus vos amis se battent, moins vous devez vous battre. En plus d’être déçu par cela, j’ai été surpris qu’un document sur les réseaux n’utilise pas l’analyse de réseau de Granovetter, sans doute l’un des outils les plus célèbres de la sociologie.
La question n’est pas de savoir si le choix rationnel et la régression linéaire peuvent être utiles; quiconque croit qu’il ne peut pas dire des bêtises, comme l’illustrent certains des exemples de Coyle. La question est de savoir si elles sont toujours utiles, ce qui serait également un non-sens, mais c’est quelque chose que vous pourriez être pardonné si les économistes pensent que les chercheurs croient en suivant des recherches économiques. Le modèle du choix rationnel a connu un certain nombre de succès, notamment en faisant correspondre les donneurs de rein les uns aux autres, mais il a au moins autant d’échecs, dont la plupart sont si bien portés à ce stade que cela ne vaut pas la peine de les revoir. La régression linéaire est probablement le bon modèle statistique la plupart du temps, mais cela ne peut toujours pas être supposé a priori. Coyle souligne à juste titre deux articles récents, l’un par Alwyn Young et l’autre par John Ioannidi, qui ont jeté de sérieux doutes sur la pratique économétrique largement utilisée et ils sont loin d’être les premiers à le faire.
Les économistes peuvent répondre que la modélisation et l’estimation empirique leur permettent d’isoler et de quantifier des mécanismes autrefois nébuleux pour clarifier les compromis exacts des politiques. Cependant, je soupçonne que dans de nombreux cas, il s’agit d’une sorte de précision fallacieuse, car les coefficients estimés et les paramètres de modélisation sont notoirement instables. Les prévisions hors échantillon ne sont pas habituellement faites en économie, et quand elles le sont, elles ont des antécédents mitigés, pour le moins. De plus, le choix du modèle affectera les conclusions, à la fois en déterminant quoi modéliser et en le modélisant d’une certaine manière. Comme Coyle et Reed en conviennent, cela rend les jugements de valeur implicites dans les modèles économiques, mais de nombreux économistes ne sont pas suffisamment conscients de ce point et ont tendance à considérer les modèles standard et la régression comme le cadre par défaut.
L’autre défense est d’ordre pratique: bien sûr, ces méthodes ont leurs défauts, mais elles sont le meilleur moyen de convaincre les décideurs, les politiciens et le public qu’une politique a une justification quasi scientifique. Bien que cela puisse être vrai compte tenu de notre situation actuelle, il y a une circularité. Une partie de la raison pour laquelle ce type de recherche est jugé nécessaire est due à l’influence des économistes sur le gouvernement et la société au cours des 80 dernières années. En adoptant une plus grande variété d’approches de la connaissance, les économistes pourraient utiliser leur influence considérable pour modifier les perceptions des personnes au pouvoir au lieu de renforcer la dépendance à l’égard d’un cadre unique.
C’est monolithique tout le long
L’acceptation sans réserve d’une méthodologie commence par l’enseignement économique de premier cycle. Repenser l’économie a effectué une révision du programme d’études de 174 modules dans 7 universités du Groupe Russell – considérées à tort ou à raison comme les «meilleures» universités du Royaume-Uni – et nous avons constaté que l’acceptation sans réserve d’un type d’économie commence par l’éducation. Moins de 10% des modules ont même mentionné autre chose que l’économie traditionnelle ou «néoclassique»; en économétrie, plus de 90% des modules ont consacré plus des deux tiers de leurs cours à la régression linéaire. Seulement 24% des questions d’examen nécessitaient une réflexion critique ou indépendante (c.-à-d. Étaient ouvertes); ce taux est tombé à 8% si l’on ne comptait que les macro et micro modules obligatoires qui forment le cœur de l’enseignement économique.
Nous l’avons déjà appelé «endoctrinement», et bien que cela puisse sembler dramatique, la définition du dictionnaire de l’endoctrinement est d’enseigner à une personne ou à un ensemble de personnes à accepter un ensemble de croyances sans critique », ce qui, selon nous, caractérise adéquatement les résultats de l’examen, comme ainsi que notre propre expérience et de nombreux manuels d’économie largement utilisés. Compte tenu de cette éducation, il n’est pas étonnant que les économistes restent attachés aux préceptes fondamentaux des modèles de choix et de la régression linéaire, peu importe où ils tournent leur attention. En plaçant la méthode en premier, l’hypothèse implicite devient que répondre à une question en utilisant ce cadre est à première vue intéressant, et une évaluation critique de ces outils par rapport aux autres est rendue impensable.
Ce débat peut sembler trop abstrait pour justifier un débat public aussi étendu, mais l’économie exerce plus d’influence sur le gouvernement, le secteur privé et les médias que toute autre science sociale – peut-être plus que toute autre discipline. Et le monopole intellectuel décrit ci-dessus se fait connaître par cette influence, qui limite nos choix politiques perçus. Les débats économiques, y compris celui entourant le récent vote du Brexit, sont souvent menés en termes de PIB agrégé, qui malgré certaines critiques reste la mesure standard de la réussite économique à la fois parmi les économistes et le public, même s’il ignore (entre autres) les disparités régionales au Royaume-Uni et ne parle donc pas de l’expérience vécue par de nombreuses personnes. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles les prévisions omniprésentes d’une perte de PIB du Brexit n’ont pas convaincu le pays.
Un exemple plus concret de l’influence des idées économiques est le Livre vert, un document produit par le gouvernement britannique qui définit le cadre de l’évaluation et de l’évaluation de toutes les politiques, programmes et projets. Il est remarquable à quel point ce livre se lit comme un manuel d’économie de première année par endroits: comme un manuel standard, il se concentre largement sur l’efficacité économique tout en reconnaissant les considérations d’équité (distributionnelle). Il passe ensuite beaucoup de temps à discuter de la façon de placer les valeurs économiques sur les coûts et les avantages des politiques pour les peser. D’autres objectifs économiques tels que la sécurité, la stabilité ou la liberté économique ne reçoivent pas beaucoup d’attention (le cas échéant); d’autres critères de décision (en particulier les plus démocratiques) sont également absents.
Repenser l’économie pense que le programme doit embrasser une plus grande diversité de points de vue, ainsi que se concentrer davantage sur le monde réel et moins sur la dérivation de modèles abstraits. Mais même dans ce débat, la pauvreté de l’imagination refait surface: lorsque nous demandons que le programme nous enseigne des questions telles que la crise financière, les inégalités et l’immigration, nous sommes fréquemment confrontés à la réfutation selon laquelle les modèles pertinents sont trop complexes pour l’enseignement de premier cycle ou prendrait trop de temps à enseigner. Une fois de plus, l’hypothèse est que les modèles économiques traditionnels sont le point de départ, quand il est parfaitement possible – souhaitable, même – de se renseigner sur des questions telles que la crise financière sans utiliser aucun type de modèle. Les modèles peuvent vous aider à le comprendre à un niveau supérieur, mais cela devrait être construit sur une base solide du monde réel. Mettre le monde réel au premier plan signifierait que les futurs chefs d’entreprise, décideurs et économistes universitaires n’entreraient pas dans le monde en croyant que «l’économie» est synonyme d’un type d’approche.
Je crois que les mauvais économistes de Rodrik ne sont pas quelques malheureux renégats; ils sont la réductio ad absurdum des pratiques d’éducation et de recherche décrites ci-dessus. Lorsque les économistes apprennent une seule approche comme s’il s’agissait d’économie, il n’est pas surprenant que certains la poussent trop loin. Dans un sens, ce qui est remarquable, c’est dans quelle mesure les économistes contemporains ont été disposés et capables d’étirer le cadre de base pour accueillir des informations plus pertinentes, en travaillant avec un ensemble d’outils aussi limité. Malgré cela, les domaines de la discipline risquent de se retrouver dans une impasse intellectuelle en plaçant leur méthode en premier et en l’utilisant pour dire des choses nouvelles et intéressantes uniquement pour les économistes.
Repenser l’économie et le mouvement étudiant au sens large pour réformer l’économie estiment que le «pluralisme critique» est l’antidote à ce problème. Si les futurs économistes apprennent les questions pertinentes, en utilisant un large éventail de modèles si nécessaire mais sans y insister, moins d’efforts seront consacrés à l’extension de méthodes particulières à des questions triviales ou à réponses longues. En politique et dans l’espace public, l’économie nous donnera une meilleure conception du fonctionnement du monde et un éventail plus large de choix politiques pour en faire un meilleur endroit. Les étudiants auront non seulement une meilleure compréhension des raisons pour lesquelles les outils économiques standard peuvent échouer; ils comprendront mieux quand et pourquoi ils réussissent. La pensée critique sera intégrée dès le début de la formation des économistes.
Plusieurs signes positifs indiquent que la discipline pourrait aller dans cette direction: l’initiative d’ouverture d’esprit Rebuilding Macroeconomics; un nouvel accent sur la communication économique, y compris la fantastique session à laquelle j’ai assisté au RES de cette année; le programme CORE remanié, qui semble devenir progressivement pluraliste même si ses adhérents hésitent à l’admettre; et des initiatives au sein d’institutions gouvernementales telles que la Banque d’Angleterre et le Government Economic Service, qui adoptent le pluralisme. En fait, la dernière version du livre vert susmentionné, publiée cette année, comprend désormais une section entière sur les limites de l’analyse économique standard en matière d’environnement et d’approches alternatives.

Comment Valoriser les Nouvelles Énergies

La valorisation des nouvelles énergies est cruciale pour accélérer la transition vers un avenir plus durable et moins dépendant des combustibles fossiles. Les nouvelles énergies, telles que l’énergie solaire, éolienne, géothermique, et d’autres sources renouvelables, offrent de multiples avantages, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la création d’emplois et la diversification des sources d’énergie. Voici comment nous pouvons valoriser efficacement ces nouvelles énergies :

1. Investissements dans la recherche et le développement : L’innovation est essentielle pour améliorer l’efficacité et réduire les coûts des nouvelles énergies. Les gouvernements, les entreprises et les institutions académiques devraient investir dans la recherche et le développement de technologies de pointe pour rendre les énergies renouvelables plus abordables et plus accessibles.

2. Incitations financières : Les incitations financières, telles que les subventions, les crédits d’impôt et les tarifs de rachat garantis, peuvent encourager les particuliers, les entreprises et les gouvernements à investir dans les nouvelles énergies. Ces incitations peuvent contribuer à stimuler la demande et à accélérer la transition énergétique.

3. Intégration dans les réseaux électriques : Pour valoriser pleinement les nouvelles énergies, il est nécessaire d’intégrer ces sources dans les réseaux électriques existants. Cela nécessite la modernisation et l’extension des infrastructures électriques pour faciliter la distribution et le stockage de l’énergie renouvelable.

4. Éducation et sensibilisation : L’éducation du public sur les avantages des nouvelles énergies et sur la manière de les utiliser de manière responsable est essentielle. Les campagnes de sensibilisation peuvent aider à promouvoir l’adoption de ces technologies par le grand public.

5. Promotion de la mobilité électrique : Les véhicules électriques (VE) sont un domaine clé pour la valorisation des nouvelles énergies. Les gouvernements et les entreprises peuvent encourager la transition vers la mobilité électrique en investissant dans l’infrastructure de recharge, en offrant des incitations pour l’achat de VE et en développant des politiques de réduction des émissions liées aux transports.

6. Économies d’énergie : La valorisation des nouvelles énergies doit également s’accompagner d’efforts pour réduire la consommation d’énergie. Les mesures d’efficacité énergétique dans les bâtiments, l’industrie et les transports peuvent contribuer à réduire la demande d’énergie et à maximiser l’impact des énergies renouvelables.

7. Collaboration internationale : La coopération internationale est essentielle pour promouvoir les nouvelles énergies à l’échelle mondiale. Les accords internationaux, tels que l’Accord de Paris sur le climat, favorisent la coopération entre les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et soutenir la transition vers les énergies propres.

8. Soutien à l’innovation entrepreneuriale : Encourager l’entrepreneuriat dans le secteur des nouvelles énergies est un moyen puissant de stimuler l’innovation. Les start-ups et les entreprises innovantes jouent un rôle essentiel dans le développement de nouvelles technologies et de modèles commerciaux disruptifs.

9. Investissement dans l’éducation et la formation : Pour valoriser pleinement les nouvelles énergies, il est important de former la main-d’œuvre nécessaire. Les programmes de formation professionnelle et les cours d’éducation supérieure peuvent préparer les travailleurs à relever les défis et à saisir les opportunités liées à la transition énergétique.

En conclusion, la valorisation des nouvelles énergies est une étape cruciale vers un avenir plus propre, plus durable et plus résilient sur le plan énergétique. Les efforts visant à promouvoir l’innovation, l’adoption de politiques favorables, la sensibilisation du public et la modernisation des infrastructures sont essentiels pour maximiser les avantages des énergies renouvelables et accélérer la transition énergétique à l’échelle mondiale.